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Notre patrimoine

LE CHATEAU

Les douves : Elles étaient alimentées par une dérivation de la Grande Traitoire, le fossé de 24 pieds ainsi que par tous les coulants (courants d'eau) des alentours.

Bâtiments et murailles : sur l'aquarelle (voir plus bas) de 1602, on voit 3 grosses tours rondes, coiffées de coupoles en briques (pour 2 seulement). Elles ont des meurtrières et des courtines. Il y a également un donjon formé de 4 grandes ailes couvertes d'ardoises.

La construction s'étend de 1207 à 1217, c'est le château féodal de Rieulay. Un important manoir flamand, au centre de la cour, est construit au milieu du XVIème siècle.

Il y a également une cense : c'est la ferme du château ou Basse-cour. On peut encore apercevoir aujourd'hui son portail, même si l'arche est murée on la distingue nettement donnant sur l'Ecole. C'était l'entrée principale du Manoir.

En 1821 meurt ici même, le dernier baron de Rieulay : Philippe Louis Maximilien Ernest Marie, comte de Ste Aldegonde et de Noircarmes. Courageux chevalier, il ne quitta pas le pays à la Révolution Française en 1789. Egalement ouvert aux idées nouvelles, il fut capitaine des Gardes Nationaux à Bouchain. Courageux investisseur, tourné vers les énergies naissantes et inconnues, il misa toute sa fortune dans la recherche du charbon avant de le découvrir enfin sous ses terres ! Dès lors, le château va être abandonné. Lorsqu'on le démolit en 1857, il est en ruines depuis quelques années.

Pendant plus de six siècles, 23 seigneurs et châtelains "régnants", d'une même famille, se succèderont : créant Rieulay, portant haut nos couleurs espagnoles dans l'histoire, asseoyant enfin son indépendance territoriale, obtenant son indépendance paroissiale en 1750.

 

LE PIGEONNIER

 

Il a été construit entre 1705 et 1708, à l'emplacement de l'immense donjon. Ce donjon, du début du XIIIème siècle est tombé un peu avant l'an 1700...

C'est une tour carrée, en briqueset en pierres calcaires, surmontée d'une tourelle octogonale couverte d'ardoises.

Le petit colombier de l'important ensemble du château fut, au rez-de-chaussée, le bâtiment des bains des Seigneurs.

Acheté par la Compagnie des mines d'Aniche, il fut transformé et a servi de logement à un garde des houillères nationales jusqu'en 1969.

Mis en vente en 1970, il est alors acheté une première fois par un particulier puis un second, avant de devenir la propriété du Parc Naturel Régional de Scarpe/Escaut et donc transformé en gîte rural géré par la commune.

Par arrêté de la commission supérieure des monuments historiques, ce bâtiment y est inscrit à l'inventaire supplémentaire depuis le 19 décembre 1973.

L'EGLISE NOTRE DAME DES ORAGES

 

 En 1210, le Prieuré de Beaurepaire fait construire une petite chapelle en bout de territoire de Somain à la limite entre Somain et Rieulay (qui ne faisaient qu'un à l'époque) avant la construction du château de Rieulay. Ce petit édifice religieux a pris le nom de Notre Dame au Bois (cet endroit est devenu 700 ans plus tard le carreau de fosse de de Sessevalle) car se trouvant dans le ‘bois des marchand' de Somain et la statuette de Ste Marie a pris le nom de cette chapelle. Cette statue est en chêne et mesure 75 cm de hauteur, l'enfant jésus est à demi couché sur son bras gauche et tient une grappe de raisin ; cette statue avait le pouvoir d'écarter du terroir les effets néfastes des ouragans et des orages pour la culture du lin et pendant les guerres.

 Car en 1750 l'évêque d'Arras accorde le fait de se constituer ici en 2 paroisses (la chapelle du château dépendait de l'abbaye de Cysoing et l'autre du Prieuré du Beaurepaire). A noter qu'après la révolution, sous Napoléon 1 er , en 1801, la loi du Condordat rouvre les églises et donc la chapelle du château qui était devenue église paroissiale en 1750 est réouverte mais il y pleut et il faudrait en plus remplacer les murs des côtés.

 Au fil des siècles, cette croyance s'est maintenue et s'est amplifiée. Surtout depuis 1866 l'Abbé Becquart a mis en place une procession en l'honneur de Notre Dame des Orages accordé par le Pape Pie IX : elle a lieu tous les ans le 2 juillet et a un retentissant régional ; (vente de médailles et objets saints) qui a démarré tout de suite, et qui se perpétue de nos jours avec succès. Avant la construction de l'église, les villageois de Rieulay allaient à la chapelle du château qu'on peut situer sur le parking de la mairie côté droit ; les villageois de Marchiennes en Hainaut allaient à la chapelle de Notre dame au bois (bois des marchands) située avant à l'emplacement de la fosse de de Sessevalle.

 L'histoire de la statuette est un peu mouvementée puisqu'en 1794, à la révolution, les « gueux de Marchiennes » démolirent la chapelle complètement et jetèrent dans un fossé Notre Dame des Orages que les paysans de Rieulay, cultivateurs de lin, et autres manants allaient prier à 5 h du matin tous les 2 juillet. C'est un homme de Somain, Marcel Griffon, dit la Jatte, qui l'a trouvée et l'a cachée soigneusement dans son grenier en attendant des jours plus calmes. Elle y est restée 10 ans. Après la réouverture des églises, il est venu la remettre au châtelain de Rieulay qui la plaça dans la chapelle castrale devenue petite église paroissiale depuis 1750, ce qui ne fit pas plaisir au clergé somainois et se qui créa bien des querelles de clochers entre les 2 localités.

 L'église paroissiale est érigée en 1872 par la volonté et la « débrouillardise » de l'Abbé Bécart qui a reçu des aumônes de toute la région (15000 F secours préfet et Conseil Général ; 10000 F du Secours Napoléon III et du ministre des cultes ; 3000 F de prestations volontaires ; 3000 F de produit de démolition de l'ancienne église).

 Elle a été consacrée le 2 juillet 1875 sous le vocable de St Amand (moine de l'abbaye de Marchiennes avant l'an 1000 et a coûté 34000 F

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